Histoire des anciens groupes ultras de l'AS Monaco

Sconvolts (1986-1993)

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Dès 1986, un groupe à tendance ultra, les Sconvolts, avait entrepris d’apporter un renouveau du support à l’AS Monaco depuis la tribune Pesage. Ce groupe dont les membres avaient une présence plus ou moins assidue à Louis II, a été révélé avant tout par ses quelques tifos , les premiers d’envergure au Stade Louis II. A un moment divisé en clans (Vikings, South Boys, Bulldogs, etc.), les Sconvolts se réuniront en une seule entité en 92/93 : les Supporters Rouges et Blancs. Cette nouvelle association va rapidement gagner en importance et en popularité, au point de déranger les supporters plus traditionnels du club. Des conflits lors d’un déplacement à Nîmes en janvier 1993 vont mener à leur dissolution définitive quelques semaines plus tard.

Une image nous reste notamment de ce groupe : le tifo de la grande voile Cobra, l’un des symboles du groupe. Ce cobra réapparaît encore de temps en temps dans les symboles de la tribune Pesage comme un respect envers ce groupe pionnier.

 

Inferni Biancorossi (1994-2010)

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C’est en Mars 1994 qu’est lancée l’idée d’une section de supporters de l’AS Monaco sur Paris et sa région. Une petite annonce dans le magazine Sup’Mag et ce sont 4 fans de l’ASM qui y répondent. Un premier rendez-vous pour se connaitre puis lancement officiel des Inferni Biancorossi, section Paris des South Boys, l’un des nombreux groupes constituant l’association des supporters rouge et blanc (aux côtés des Sconvolts, Vikings et autre Heineken Group).
Ce sera lors d’un match au Parc des Princes en Avril 1994 que le groupe fera sa première apparition dans un parc clairsemé, dans une tribune F totalement vide, avec notamment un craquage de torches (sans être inquiété c’est loin cette époque…) et une douzaine de personnes.
La disparition de l’association et donc des South Boys entrainera tout d’abord un ralliement aux tout jeunes Ultras Monaco, puis la décision rapide de se constituer sous la forme d’un groupe indépendant : les Inferni Biancorossi ou Inferni Monaco.

Le vrai démarrage sera pour la saison 94/95 ou les premiers bus sont organisés (un peu vides mais peu importait), et où le groupe fera quelques déplacements remarqués, notamment à Auxerre où les 4 IB présents ont interrompu le match en craquant autant de torches SNCF (entières bien-sûr !), avec pour conséquence la colère de Guy Roux envers les pompiers dans le France Football paru ensuite.

Les années suivantes sont celles de la progression à la fois en qualité mais aussi en quantité. Une très bonne entente avec les Ultras, une bonne image auprès des supporters munegu de la région, des saisons où nous compterons près de 100 membres.

Le groupe accompagne le changement au sein des tribunes monégasques. Les parcages se remplissent, une véritable culture du déplacement se crée au sein de la diaspora munegu, aussi bien dans le sud avec les UM que dans le nord, les parcages au parc comptent plus de 800 unités à partir des années 2000, en bref l’âge d’or des IB avec pour point d’orgue de nombreux déplacements en France comme en Europe. L’épopée de 2003/2004 sera le feu d’artifice pour les 10 ans des 2 groupes.
Les années suivantes, la politique du groupe change pour filtrer les nouveaux arrivants : ne pouvaient s’engager que les personnes ayant fait au moins un déplacement, et acceptant les contraintes que pouvait impliquer l’appartenance à une mouvance ultra : défendre coûte que coûte les valeurs de son groupe, les couleurs de son club. C’est ainsi que le renouvellement est plus difficile, même si les fondateurs sont encore pour la plupart présents.

En 2010, il est décidé par l’ensemble du groupe de le dissoudre officiellement car ce renouvellement ne suffit plus, ni quantitativement, ni qualitativement. Depuis, ses membres se retrouvent malgré tout dans les tribunes de France, et quelque part les 20 ans des UM sont partagés aussi par leurs frères Inferni, dont la bannière flotte toujours, au moins dans leurs cœurs.

Une pensée pour Julien, et sa famille…

 

Groupe Héracles (2003-2009)

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Le Groupe Héracles fut fondé en 2003 par plusieurs inconditionnels de l'AS MONACO.

Le nom du groupe était inspiré de l'antiquité monégasque. En effet Monaco provient du grec Monoikos et est associé à Héraclès (en grec), Hercule (en latin). Ce personnage légendaire est encré dans l'histoire de notre ville, des autels lui étaient dédiés aux principaux carrefours de la modeste voie baptisée " voie d'Hercule " et un véritable temple lui était consacré au port ligure de Monaco.

Ce groupe était basé en région parisienne et a mis fin à ses activités au courant de l'année 2009.